Dieu a créé les être humains pour qu’ils profitent de l’éternité dans une relation d’amour avec lui et avec sa création. Mais cette relation fut déformée par l’apparition mystérieuse du péché dans les cours célestes, puis par la chute d’Adam et Eve. Soupirant après un monde meilleur, les gens se sont inventés de nombreux “paradis” où ils aimeraient vivre. Etant des êtres humains mortels, nous avons besoin d’assurance pour le présent et d’espérance pour l’avenir.
Comme l’a si bien dit le théologien suisse Emil Brunner : “Ce que l’oxygène est aux poumons, ainsi est l’espérance pour le sens de la vie. Enlevez l’oxygène, et la mort survient par suffocation, enlevez l’espérance, et l’humanité se retrouve étouffée par manque d’air. De la même manière que le sort de l’organisme humain dépend de l’apport en oxygène, le sort de l’humanité dépend, lui, de son apport en espérance”. (Emil Brunner, Eternal Hope – Londres, Lutterworth Press, 1954 – p.7).
En effet, l’espérance biblique nous soutient dans les crises existentielles que nous devons affronter durant notre voyage vers l’éternité.
Ce trimestre nous explorerons le douloureux sujet de la mort, mais sous l’angle de l’espérance qui nous est offerte à travers Jésus.